Même si la situation est stable au Sénégal, 47 % de ses 16  millions d’habitants vivent encore sous le seuil de pauvreté. Le pays affecte en outre trop peu de moyens financiers aux soins de santé. C’est l’une des raisons pour lesquelles la prévalence de la tuberculose y est 12  fois plus élevée qu’en Belgique. C’est aussi l’une des raisons qui explique la persistance de la lèpre au Sénégal.

Notre impact en 2021

Sénégal

Depuis
2017

Représentant
Dr Gilbert Batista

Fonds
230.000 € vont à ce programme

Maladies prises en charge

Population couverte

Lèpre
11 134 430

Tuberculose
11 134 430

Malades détectés durant l’année

Lèpre
156

Tuberculose
10 932

Tuberculose multirésistante
72

Patients ayant bénéficié d’un soutien socio-économique

Lèpre
59

Tuberculose
110

  • Ministère de la Santé publique et de l’Action sociale,
  • Programme national de lutte contre la tuberculose (PNT) et Programme national d’élimination de la lèpre (PNEL)

« Dans les pays comme le Sénégal, où le roulement du personnel est fréquent, nous devons continuer à miser sur la formation du nouveau personnel. »

Il perd ses jambes des suites de la lèpre

Abdoul, 19 ans, a contracté la lèpre alors qu’il était enfant. À 13 ans, il a été amputé de la jambe gauche. Cinq ans plus tard, c’était au tour de la jambe droite. Son état n’est pas bon : il a besoin d’assistance médicale au plus vite.

1 salaire pour 11 enfants

Le père d’Abdoul est aussi atteint de la lèpre. Il n’est heureusement pas en situation de handicap, car il a besoin de son travail au champ. En tout, 12 personnes comptent sur lui : sa femme et leurs 6 fils, mais aussi 5 enfants orphelins. Il n’a pas d’argent pour les soins médicaux.

Une aide médicale ? Seulement à Dakar !

Abdoul vit à Dodel, une région où Action Damien n’intervient pas. Pourtant, il a besoin de soins médicaux, rapidement. Le coordinateur du Programme National d’Élimination de la Lèpre (PNEL) a donc contacté Action Damien. Nous prenons en charge les frais de transports d’Abdoul et de sa maman vers Dakar et l’hospitalisation du garçon. Abdoul a aussi reçu 2 prothèses et une paire de chaussures. Cela a coûté presque 300 €, c’est-à-dire le double du salaire moyen au Sénégal. La plupart des Sénégalais·es ne peuvent pas se permettre de payer une telle somme.